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Calendrier de Coligny

Le calendrier de Coligny : les restes d'une civilisation disparue

Samonios, Cantlos, Giamonios, Anagantios. Ces mots sonnent étrangement à nos oreilles. Ce sont pourtant les noms des mois de l’année en langue Gauloise, une langue presque disparue après la conquête romaine, qui était rarement écrite. Tous ces fragments d'une plaque de bronze ont été trouvés en 1897 à Coligny dans le département de l’Ain au sud du Jura. Il aura fallu plus de trente ans pour reconstituer ce document exceptionnel : un calendrier du premier siècle après J.C. sur le territoire qui deviendra la France.

Il comporte de nombreuses indications qui n’ont pas toutes été traduites. Cette plaque de bronze couvre une période de cinq années. Elle est percée de lignes verticales de trous dans lesquels on plaçait chaque jour une petite tige de bois. Les mois ont alternativement 29 et 30 jours pour suivre au plus près les phases de la Lune comme le faisaient les plus anciens calendriers de l’humanité. Mais dans une année solaire de 365 jours, il n’y a pas un nombre exact de mois lunaire. C’est pourquoi ils ajoutaient de temps en temps des mois supplémentaires pour coïncider au mieux avec le rythme solaire. C’est le principe des calendriers appelés luni-solaires découverts bien longtemps avant les Gaulois par les astronomes mésopotamiens et perfectionnés ensuite par les Grecs. Comment expliquer alors que ce calendrier affiche au bout de cinq années un écart de plusieurs jours avec le Soleil ? La réponse se trouve peut-être dans les multiples lacunes de cette plaque. À moins qu’il n’ait pas été utilisé pour compter le temps du quotidien. Une statue de bronze (photo ci-contre) représentant un dieu a été découverte à proximité du calendrier. Ce dernier était-il utilisé dans un temple pour organiser le temps des fêtes et des cérémonies?

Commentaires

  • ROM1-LE-GéNY
    • 1. ROM1-LE-GéNY Le 27/05/2020
    TRO BI1, J'AIME BI1 LES PUZLES ET LES MESIEURS TOUT NU

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